mardi 24 juin 2014

Balade habituelle du weekend dans les rues autour de chez moi

Je ne me suis pas encore intégré à ce pays; j'ai écrit le titre en Français et non en Québécois. Ici, on dit: "je rentre chez nous" et non "je rentre chez moi".

Bon, toujours le même menu: toits, fresques, beaux jours.

Comme c'est l'été, le Québécois met des fleurs à son balcon (Nathalie s'est bien intégrée!). En voici un bel (?) exemple dans la rue d'à coté:

L'année dernière, il y avait eu les Mozaïcultures: de gigantesques scènes en murs végétaux. C'est fait avec des armatures en métal, comme une maison européenne. Plutôt que de tout jeter, ils les ont éparpillés cet été un peu partout dans Montréal. Dans le petit parc devant l'église mexicaine à coté de chez nous, ils ont mis "L'homme qui plantait des arbres":
Ça occupe tous les jours deux jardinières!
En arrière-plan on voit l'église. On voit aussi qu'on est au Québec, au Canada. Et le troisième drapeau, c'est quoi?

Quelques fresques prises toujours au hasard des rues:
Une fresque cinéma; on entrevoit Betty Boop tout au fond à droite:

Un "homme des premières nations" (faut pas dire indien je suppose):

La devanture d'un bar:

Un bas de mur d'un style complètement différent du haut.

La suite de la fresque précédente. Vu la tour (inutile) au coin, on est bien à Montréal:

Bon, alors un autre toit totalement inutile en passant, mais très joli:

Ma fresque préférée jusqu'à présent (en bon Québécois on dirait: "à date" et non "jusqu'à présent"; et ils croient qu'ils ne parlent pas anglais...).
Ses sourcils et ses cheveux sont très curieux.
C'est tout à fait Québécois: il a un cardinal sur son épaule:

À propos de fresque, la ville aussi adore mettre les siens:
Il faut être 100% Montréalais pour savoir si on a le droit de se stationner quelque part. En voici d'autres exemples:
Il y a un mot pour ça en Québécois: "Trappe à Ticket" (prononcer "Tiquette", ça veut dire contravention; et dire qu'ils pensent parler en Français). La ville place à des endroits précis des panneaux d'interdictions + un flic.... Les gouvernements sont très humains, ils ont besoin de sous, comme tout le monde...


À ce propos, voici l'arrière de chez nous (ou de chez moi?):
Le mur au fond, c'est celui des 5 maisons dont on fait partie. À l'avant plan ce sont les restes de l'édifice qui a brulé il y a un an: gros tas de gravas, poutrelles tordues, arbres en friche. Rien n'est fait pour nettoyer tout ça car d'autres maisons identiques aux notres devraient pousser ici. Seulement, tous les promoteurs ont eu la même idée, car le marché est élevé. Dans chaque pâté de maisons à Montréal il y a un nouvel immeuble (on dit des "condos") qui s'est construit. Il y en a tellement que c'est totalement saturé. Donc ça ne se vend plus, donc pas d'acheteurs pour les futures maisons, donc on reste avec notre terrain vague. Les voisins appellent ce non-lieu: "Mogadiscio" ou encore "Tchernobyl".
Tout ça pour dire que si on regarde attentivement sous les arbres, à gauche, on voit ça; j'ai fait un zoom:
C'est marrant: c'est inaccessible, ni en voiture, ni à pied, mais la ville a déjà mis sont petit panneau méga-complexe l'année dernière... "Secteur A", en orange, ça veut dire qu'il faut acheter un permis annuel pour pouvoir se stationner. Trop marrant...

Bon, vous avez surement remarqué: plein d'expressions Québécoises dans ce blog. C'est juste pour vous préparer au prochain blog...

Francopholies

L'été est là que les Francopholies sont déjà terminées...
Le "Quartier des Spectacles" passe en mode estival. Les rues deviennent piétonnières et les festivals de musiques se succèdent à un rythme infernal.


Les bâtiments prennent des couleurs, les grandes scènes pour les chanteurs s'installent. Il y en a au moins 4, où tous les soirs se produisent gratuitement des groupes de musique.
Les édifices se parent - c'est très à la mode - de couleur; du vert au dessus ou de la vidéo, comme celui-là:


La grande place se recouvre de jets d'eau multi-colores:

Sur cette même place se jouent des concerts (ils arrêtent les jets d'eau dans ce cas!). Comme pour le soir où s'est produit Pierre Lapointe, mon chanteur Pop préféré parce qu’il chante souvent seul au piano. En voici deux courts extraits de quelques secondes:


dimanche 15 juin 2014

Weekend usuel

Oui, comme d'hab: murs et oiseaux.
J'ai fait un petit tour au parc, voir si je voyais encore des oiseaux. Ils chantent mais ils sont impossible à voir. À part la paruline bleue. Ces oiseaux sont des migrateurs, mais une fois arrivés sur place pour l'été, ils restent toujours exactement au même endroit. Bizarre.

Correctif: Tom vient de me dire qu'elle est trop bleue pour une paruline. En fait, ce serait un passerin indigo. Un male, avec sa parure.

Bon, et une mésange floue. On prend ce qu'on a.

La ville a donné des murs à peindre à des artistes. Ils y en a quelques uns mieux que les autres.

Celui-là n'est pas récent. C'est le mur d'un resto portugais (l'emblème du Portugal est le coq; Tous les restos portugais ont un coq sur leur devanture).

Celui-là non plus n'est pas récent. Il est très bizarre:

Ah, un autre correctif: comme ce sont les beaux jours, il y a les courses de vélo. Eh oui... Les motards ont bloqué notre rue pour que le troupeau puisse passer.

mercredi 11 juin 2014

Oiseaux et MURALE

Ce weekend, on a réussi à décrocher Tom de son ordi en lui proposant d'aller voir des oiseaux. Ça a marché; on est allé aux chutes de Rawdon.


On regardait en l'air. Nathalie, en regardant au sol a vu une orchidée (enfin, on croit). Il y en a dans le monde entier, y compris au Québec.


Tom écoutait et disait: "un troglodite, trop petit et ça bouge trop, pas intéressant". Ou bien: "une paruline obscure (peut-être)":


"Une petite buse":

"Une paruline à gorge orangée, la femelle est jaune":



Pour finir, retour sur Montréal avec un genre de château en plein milieu de la ville et des autres maisons:

Cette semaine s'ouvre le festival MURALE: des artistes du monde entier vont décorer des pans de murs. Voici une murale que j'ai photographié ce weekend:




mardi 10 juin 2014

Weekend musical

Montréal vient de terminer la nouvelle salle pour l'orchestre symphonique. Cette salle inclut un orgue gigantesque:

Il y a deux moyens d'en jouer: avec une console mécanique (au milieu des tuyaux là où il y a de la lumière) ou avec une console séparée branchée par un cable (en bas au milieu). Ce sont 4 claviers + celui au pied plus les pédales d'étouffoirs et tous les boutons pour choisir le jeu.
Les tuyaux que l'on voit ne représentent que 5% des tuyaux. Il y en 6900 à l'arrière. 83 jeux (types de sons) chacun utilisant 63 tuyaux. Ils vont de 10m (un son tellement grave qu'on n'entend qu'un genre de souffle roque) à 1cm (tellement aigu que je ne l'entends plus).


J'ai remplacé mon piano par un nouveau, plus moderne. Toujours un Yamaha, toujours électronique. Comme d'hab, les livreurs n'ont pas voulu monter les escaliers (trop étroits). Donc on a passé 3 heures avec Nathalie à monter un énorme carton... Mais le résultat est superbe! Les sons ont été échantillonnés à partir de vrais pianos à queue Yamaha. Le clavier est aussi très proche des claviers de piano à queue, ainsi que les pédales. C'est absolument fascinant. Je mettrai quelques morceaux plus tard. Il faut juste que j'apprenne à en jouer maintenant...


Et pour finir, une des nombreuses fresques murales de la ville ("graffitis"?). Que ne faut-il faire pour décrocher la lune.

Quand on zoom dans une photo

Tom dans cette année scolaire qui s'est terminée a étudié en option Biologie.  Il a eu un cours sur les oiseaux du Québec: savoir les reconnaître tous, soit en les voyant, soit en les écoutant. Et il parait qu'il y en a plein, essentiellement des migrateurs (rares sont ceux assez inconscients pour rester en hiver ici, à part les humains...).
Donc je suis allé au Mont Royal, la colline non-construite, au centre de la ville d'où on voit tout Montréal. J'ai fait un cercle rouge pour indiquer notre maison:


 J'ai cherché n'importe quel oiseau à partir de son chant pour le photographier. Le premier était au sol. J'ai attendu longtemps et j'ai réussi à le photographier. Bon c'était pas un oiseau mais un Tamia (ou "petit suisse")...


Après, j'en ai entendu un autre que j'ai réussi à trouver: il était tout en haut d'un arbre, en contre-jour. J'ai pris une photo au hasard. En rentrant j'ai zoomé sur la photo et j'ai demandé à Tom. Résultat: un paruline bleue!!! Bon, on voit mal, mais c'est quand même magique, comme une géode: on prend une pierre au hasard, on la ramène, on l'ouvre et on découvre quelque chose de superbe.



La ville passe tous les jours un peu plus en mode été. Ici, des jeux d'échecs géants.


Là, des musiciens/danseurs, dont un sur échasse. En regardant la photo, j'ai découvert une danseuse dans une position un peu embarrassante!



Et un toit, pour finir comme d'habitude.