Je ne me suis pas encore intégré à ce pays; j'ai écrit le titre en Français et non en Québécois. Ici, on dit: "je rentre chez nous" et non "je rentre chez moi".
Bon, toujours le même menu: toits, fresques, beaux jours.
Comme c'est l'été, le Québécois met des fleurs à son balcon (Nathalie s'est bien intégrée!). En voici un bel (?) exemple dans la rue d'à coté:
L'année dernière, il y avait eu les Mozaïcultures: de gigantesques scènes en murs végétaux. C'est fait avec des armatures en métal, comme une maison européenne. Plutôt que de tout jeter, ils les ont éparpillés cet été un peu partout dans Montréal. Dans le petit parc devant l'église mexicaine à coté de chez nous, ils ont mis "L'homme qui plantait des arbres":
Ça occupe tous les jours deux jardinières!
En arrière-plan on voit l'église. On voit aussi qu'on est au Québec, au Canada. Et le troisième drapeau, c'est quoi?
Quelques fresques prises toujours au hasard des rues:
Une fresque cinéma; on entrevoit Betty Boop tout au fond à droite:
Un "homme des premières nations" (faut pas dire indien je suppose):
La devanture d'un bar:
Un bas de mur d'un style complètement différent du haut.
La suite de la fresque précédente. Vu la tour (inutile) au coin, on est bien à Montréal:
Bon, alors un autre toit totalement inutile en passant, mais très joli:
Ma fresque préférée jusqu'à présent (en bon Québécois on dirait: "à date" et non "jusqu'à présent"; et ils croient qu'ils ne parlent pas anglais...).
Ses sourcils et ses cheveux sont très curieux.
C'est tout à fait Québécois: il a un cardinal sur son épaule:
À propos de fresque, la ville aussi adore mettre les siens:
Il faut être 100% Montréalais pour savoir si on a le droit de se stationner quelque part. En voici d'autres exemples:
Il y a un mot pour ça en Québécois: "Trappe à Ticket" (prononcer "Tiquette", ça veut dire contravention; et dire qu'ils pensent parler en Français). La ville place à des endroits précis des panneaux d'interdictions + un flic.... Les gouvernements sont très humains, ils ont besoin de sous, comme tout le monde...
À ce propos, voici l'arrière de chez nous (ou de chez moi?):
Le mur au fond, c'est celui des 5 maisons dont on fait partie. À l'avant plan ce sont les restes de l'édifice qui a brulé il y a un an: gros tas de gravas, poutrelles tordues, arbres en friche. Rien n'est fait pour nettoyer tout ça car d'autres maisons identiques aux notres devraient pousser ici. Seulement, tous les promoteurs ont eu la même idée, car le marché est élevé. Dans chaque pâté de maisons à Montréal il y a un nouvel immeuble (on dit des "condos") qui s'est construit. Il y en a tellement que c'est totalement saturé. Donc ça ne se vend plus, donc pas d'acheteurs pour les futures maisons, donc on reste avec notre terrain vague. Les voisins appellent ce non-lieu: "Mogadiscio" ou encore "Tchernobyl".
Tout ça pour dire que si on regarde attentivement sous les arbres, à gauche, on voit ça; j'ai fait un zoom:
C'est marrant: c'est inaccessible, ni en voiture, ni à pied, mais la ville a déjà mis sont petit panneau méga-complexe l'année dernière... "Secteur A", en orange, ça veut dire qu'il faut acheter un permis annuel pour pouvoir se stationner. Trop marrant...
Bon, vous avez surement remarqué: plein d'expressions Québécoises dans ce blog. C'est juste pour vous préparer au prochain blog...